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CFDT CORTAL CONSORS

CFDT CORTAL CONSORS
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16 novembre 2009

Le CE dit non au projet de fermeture des Villages

La direction a annoncé début juillet sa volonté de réduire le nombre des villages qui passera de 9 à 4. Il s’agit d’une nouvelle restructuration qui se met en place alors que la crise pèse toujours sur l’activité de l’entreprise.

Elle va nécessiter de reclasser les salariés directement concernés et de mettre en place une organisation que nous avons du mal à appréhender.

La CFDT

avait réclamé à plusieurs reprises la tenue d’une réunion extraordinaire afin de commencer au plus tôt le processus d’information-consultation sans toutefois se précipiter.

La DRH

et

la CFTC

, majoritaire au CE n’ont pas jugé nécessaire d’accéder à notre demande.

Il aura donc fallu attendre le 23 octobre pour voir le CE être consulté au pas de charge sur un projet qui concerne quand même 22 personnes.

Un dossier incomplet qui n’a pas été remis dans les délais légaux

La CFDT

n’a pas manqué d’insister sur le manque de temps accordé aux élus pour étudier un dossier qui n’a été transmis que 3 jours avant la réunion, un délai trop court qui ne respecte pas les recommandations du Code du Travail. De plus, les documents transmis furent insuffisants : le volet social n’était qu’un copié collé de celui mis en place lors du projet Schubert et le traitement des questions économiques se résumait à une présentation Powerpoint de 10 pages sans éléments chiffrés, ni organigramme.

La stratégie : un retour en arrière aléatoire

Pour la direction, ce projet s’explique par le fait que l’entreprise doit se recentrer sur son activité téléphonique. Cette nouvelle stratégie se justifierait par la clientèle qui aurait modifié ses comportements en utilisant davantage le téléphone. L’amélioration du site internet et un recours plus important aux nouvelles technologies (Iphone) devrait permettre aux équipes commerciales de se concentrer sur la relation téléphonique avec les clients. L’objectif sera alors d’obtenir 2/3 des revenus en ligne contre 50 % en 2008.

Pour mieux comprendre les enjeux, il faut remonter en 2005 lorsque Cortal Consors a repris la clientèle privée de Cardif. Cette opération avait entraîné la multiplication du nombre de villages afin de mieux couvrir le territoire et ainsi améliorer la personnalisation de la relation clientèle. Cette démarche n’a pas duré longtemps car la direction a mis très tôt l’accent sur l’activité téléphonique transformant peu à peu les villages en plateformes décentralisées au grand dam des salariés recrutés dans le cadre du projet d’origine que

la CFDT

avait approuvé.

La CFDT

ne s’est pas privée de critiquer les choix de la direction qui constitue un véritable retour en arrière. Nous ne comprenons pas pourquoi il est nécessaire de revenir à la situation antérieure à 2005 pour réactiver une stratégie qui ne fonctionnait pas. Les conditions de succès d’une telle politique reposent avant tout sur la mobilisation de moyens plus importants. Comme nous avons des doutes sur la volonté de la direction de se doter de moyens permettant une réelle relation téléphonique de qualité avec les clients, un problème récurrent depuis longtemps. De plus, nous ne pensons pas que les « smartphones » (Iphone, Blackberry) soient des vecteurs permettant un développement important de l’activité de Cortal Consors.

L’organisation cible : un manque flagrant d’informations

Les villages de Paris, Toulouse, Lyon et Nice seront conservés et devront couvrir des zones plus larges. Les clients seront regroupés au sein d'un service Nakara qui doit être réorganisé en décembre prochain.

Pour

la CFDT

, beaucoup de questions posées lors de la réunion à ce jour sans réponse. En voici une liste :

A quand la communication d'un organigramme des villages restants ? Comment ces derniers seront organisés, quels seront les effectifs, leurs objectifs ? Comment gérer en matière de rendez-vous des distances plus importantes ? Quelle sera l'articulation des villages restants avec les autres réseaux existants, notamment les Mobile Bankers ? Quel sera l'impact de la réorganisation de Nakara prévue en décembre ?

Ce manque d’informations explique le vote défavorable des élus CFDT qui s’inquiètent également des conditions de travail au sein de la future organisation.

Le volet social : une régression sans aucune concertation

La DRH

s'est contenté de reprendre exactement ce qui avait été mis en place dans le cadre de Schubert. Elle s'est engagée à reclasser tous les salariés concernés de manière à ne pas générer de départs contraints.

La CFDT

regrette que la direction se contente d'appliquer à la lettre, sans négociations, le même volet social que celui de Schubert alors que celui-ci avait été rejeté par les représentants du personnel.

Le changement de stratégie va avoir des impacts négatifs sur le parcours professionnel de certains conseillers financiers. En effet, le rapprochement de 2005 avec Cardif devait normalement offrir de nouvelles possibilités d'évolution. Or, le fait de revenir en arrière constitue pour la plupart des salariés concernés une régression car ils sont susceptibles de retrouver un poste qu'ils avaient quitté dans la perspective de faire évoluer leur carrière.

Concernant les reclassements,

la CFDT

a proposé que la commission de suivi créée pour le projet Schubert supervise également ceux qui seront à gérer au sein des villages.

La DRH

a accepté notre proposition.

C’est le 3ème projet consécutif de la direction rejeté par le CE : Schubert, le rapprochement DAC/B to B et la restructuration des villages.

La CFDT

déplore le fait que la direction ne cherche pas améliorer le processus de consultation des élus grâce à des informations plus complètes et transmises plus tôt.

Cela démontre que le dialogue social dans l’entreprise doit être amélioré surtout sur des sujets essentiels comme l'emploi et les conditions de travail.

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19 octobre 2009

Les patrons des banques à leurs salariés : à nous les bonus, à vous la crise !

Communiqué de presse de l'Intersyndicale CFDT– CFTC – CGT – FO – SNB/CFE/CGC Banques et sociétés financières consécutif aux négociations salariales de branche à l'AFB, qui ont débuté le 12 octobre.

Paris, le 14 octobre 2009. Les négociations salariales de branche ont débuté le 12 octobre à l’AFB. La question des rémunérations dans les banques fait l’actualité depuis des mois autour de certains bonus extravagants, de la rémunération des dirigeants et de l’explosion des inégalités : la moitié des techniciens des banques gagne moins de 27 742 euros brut par an, la moitié des cadres moins de 43 811 euros. Un conseiller de clientèle gagne en moyenne 26 322 euros brut annuel.

Après avoir été un acteur essentiel du sauvetage des banques en 2008, la très grande majorité des salariés subit restructurations, dégradation des conditions de travail, baisse des effectifs, gel du pouvoir d’achat.

Cela n’a pas empêché la délégation patronale de refuser toute mesure significative pour ces salariés. Prétextant, comme à son habitude, la crise et la concurrence internationale, l’AFB a rejeté, avant même qu’elles soient exprimées, les demandes de mesure générale, et n’a proposé pour l’essentiel qu’une revalorisation des minima de 1%, autrement dit rien du tout puisque les minima de branche sont bien inférieurs aux minima réels.

L’intersyndicale a rejeté ces propositions et a demandé à l’AFB :

  • Une revalorisation des minimas par niveau et ancienneté qui correspondent aux salaires réels de chaque niveau ;
  • Une Garantie Salariale Individuelle (GSI) de 5 % d’augmentation minimum sur 5 ans ;
  • Un minimum d’augmentation pour les changements de niveau de classification et pour toutes les révisions de situation ;
  • Le rattachement de l’ITB au niveau H (cadre) ;
  • Un volet de l’accord qui impose aux entreprises :

- d’en finir avec l’opacité du système de rémunération dans les banques et de communiquer  aux négociateurs toutes les informations sur les rémunérations : fixes et variables, des salariés dans et hors classifications, par métier et par ancienneté ;

- de définir des règles d’attribution de la rémunération variable avec des critères objectifs et transparents, de prévoir des procédures de recours ;

- de discuter de la répartition entre les augmentations collectives et les augmentations individuelles.

La prochaine réunion se tiendra le 26 octobre. Dans le contexte, il ne serait pas acceptable que l’AFB revienne à la table de négociation les mains vides.

18 octobre 2009

Mal-être au travail, s’attaquer aux racines du mal

Dans le cadre des actions légales du CHSCT, une expertise sur les risques psychosociaux a été lancée au sein d'une partie de l'Informatique de Cortal Consors. De plus en plus interpellés sur des problèmes de stress liés à des charges de travail et à des pressions trop fortes, la CFDT a donc décidé d'agir pour proposer à terme des pistes d'action.

La question de la dégradation des conditions de travail est de plus en plus au coeur des revendications de la CFDT et pas seulement à cause de l'actualité dramatique qui touche des entreprises comme France Télécom ou Renault. Il s'agit d'un sujet qui concerne beaucoup de secteur d'activité et qui nécessite une véritable prise en charge par les partenaires sociaux.

Vous trouverez ci-joint un article de Jean-Louis Malys, secrétaire national de la CFDT, paru dans le dernier numéro du magazine Syndocalisme Hebdo publié par la CFDT.

“Se tuer au travail ” est une expression imagée qui indique l’engagement personnel dans la tâche à accomplir… Cette expression prend une signification insupportable quand elle s’applique à une femme ou à un homme qui commet l’irréparable en le liant à son vécu dans l’entreprise.

La succession des suicides de salariés à France Télécom ( après ceux de Renault, EDF… ) a permis de rendre visible l’autre effet des mutations, des restructurations et de la crise : celui qui ne touche pas l’emploi mais cette “ face cachée ” des entreprises que sont le travail, son contenu et son évolution.

Ainsi, la question du stress au travail se retrouve à la Une de l’actualité. Le ministre en personne s’en empare, les dirigeants d’entreprise reconnaissent un à un qu’ils ont sous-estimé ce phénomène qui allait être dorénavant pris en charge. L’État lui-même, dans son rôle d’actionnaire comme en tant qu’employeur direct, a sa part de responsabilités et n’a pas de leçon à donner. Pourvu que l’émotion légitime et sa médiatisation ne transforment pas l’enjeu de société ainsi mis au jour en séquence à zapper… en « mode », pour reprendre l’expression du président de France Télécom.

Depuis les différentes actions de la CFDT sur l’intensification du travail – dont l’ouvrage collectif Le travail intenable, publié en juin 2006, était une des contributions essentielles – jusqu’au guide Agir sur les risques psychosociaux, édité en juin dernier, les équipes ne découvrent pas cette situation. Pourtant quelque chose est peut-être en train de changer vraiment.

L’accord sur le stress signé en 2008 a été un premier signe permettant aux employeurs de sortir du déni. Il s’agit maintenant de le mettre en œuvre et de ne pas se laisser entraîner vers de fausses solutions miracles. Cela ne consiste donc pas à aider les salariés à supporter le stress, ni à se contenter de repérer ceux qui seraient prétendument fragiles. La question du stress et globalement celle des conditions de travail doivent se traiter en amont à partir des questions d’organisation du travail, du sens à lui donner, des espaces de dialogue pour en discuter. Il faut s’attaquer à ses racines, en particulier aux objectifs parfois inatteignables assignés en cascade par la hiérarchie, et aux modes de management.

Notre devoir est, en finalité, de lier cet enjeu sur le contenu du travail et ses conséquences au débat essentiel sur la gouvernance des entreprises et sur les critères de gestion qui servent à évaluer ses dirigeants.

13 octobre 2009

La CFDT agit pour un travail de qualité

Depuis plus d’un an, les élus CFDT interpellent régulièrement la direction sur les conditions de travail au sein de l’Informatique qui se sont dégradées surtout depuis la mise en place du projet Schubert.

Surcharges de travail, pressions de la part de la hiérarchie, organisation inadaptée, difficultés de tenir les délais, voilà à quoi sont actuellement confrontés les salariés du service informatique France, une situation qui génère énormément de stress.

Devant un tel malaise qui ne fait que croitre, la CFDTa rencontré à plusieurs reprises la DRH afin de la sensibiliser sur un problème qui ne fait que s’aggraver. Les exemples de Renault et de France Telecom et leurs conséquences dramatiques nous incitent à anticiper.

Prenant conscience de la nécessité d’agir, la DRH a pris des mesures devant améliorer la communication interne, des mesures insuffisantes car incapables de corriger les véritables causes : une organisation déséquilibrée, des effectifs sous-dimensionnés par rapport à la charge de travail, des salariés soumis à une pression constante de la part des responsables hiérarchiques.

Résultat : une situation qui malheureusement perdure et des salariés au bord de la dépression. La CFDT se devait donc d’accentuer la pression pour que cela change réellement.

Des moyens légaux qui ne demandent qu’à être utilisés

Les élections professionnelles de mars dernier n’ont pas seulement permis de renouveler les membres du Comité d’Entreprise et des délégués personnel mais aussi de mettre un nouveau CHSCT suite au vote des représentants du personnel.

Sous l’impulsion de la CFDT, avec le soutien du SNB et des autres élus non syndiqués, le CHSCT a décidé d’agir de manière plus volontariste en utilisant les moyens légaux à sa disposition pour trouver des solutions au malaise grandissant au sein de l’Informatique.

C’est ainsi qu’au cours de la réunion du 25 septembre, les élus CHSCT se sont prononcés à l’unanimité en faveur de la mise en place d’une expertise extérieure sur les risques psychosociaux sur le périmètre du service IT Local France. Lors d’un second vote, ils ont confié au cabinet ARETE le soin de mener cette enquête qui devrait commencer vers la mi-octobre.

La réunion a également permis de mesurer le gouffre qui sépare la direction de l’Informatique et les élus du CHSCT quant à l’appréciation de la situation au sein des équipes concernées. Le CHSCT avait en effet accepté, à la demande de la DRH, de débattre avec le Directeur de l'Informatique mais les élus ne s’attendaient pas au mépris et au déni total de sa part, attitude qui a envenimé les débats et renforcé la volonté des membres du CHSCT d’aller jusqu’au bout de la démarche.

La DRH semblait elle-même embarrassée par la tournure prise par les échanges alors qu’elle allait proposer l’intervention d’un médecin spécialiste de la souffrance au travail. Cette proposition révélait enfin une véritable volonté d’agir. Le CHSCT l’a d’ailleurs rejeté car elle était trop tardive et le consultant en question n’est pas un spécialiste de l’organisation du travail, élément indispensable dans une étude sur les risques psychosociaux.

Comment va être conduite l’expertise ?

Le CHSCT a d’abord tenu à rencontrer les salariés des équipes directement concernés par l’étude. Cette réunion a permis aux élus d’expliquer les raisons d’une telle démarche inédite au sein de Cortal Consors.

Après un historique, les membres du CHSCT ont expliqué le fonctionnement de l’étude qui va reposer sur une collecte importante de documents mais aussi sur des entretiens avec des collaborateurs.

Les élus ont beaucoup insisté sur cette partie car elle doit rendre l’expertise crédible à partir du plus grand nombre de témoignages. Il a donc fallu rassurer les personnes quant à la confidentialité des interviews qui est garanti par les experts. De plus, ces derniers ne doivent rendre des compte qu’au CHSCT étant donne que c’est ce dernier qui les a missionnés.

Dès que l’expertise est terminée, les conclusions seront remises aux élus du CHSCT qui auront alors un outil sur lequel se baser pour faire des propositions.

Agir pour améliorer les conditions de travail

Un constat s’impose. Aujourd’hui, 30 % des salariés européens déclarent que leur travail est source de stress.

L’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) estime à 1,6 milliard d’euros le coût direct et indirect du stress pour les entreprises françaises. En Europe, ce coût s’élèverait à 3 % du PIB.

Une réalité qui touche tous les milieux du travail : salariés du secteur privé comme du secteur public, qu’ils soient issus de l’industrie, du commerce, qu’ils soient ouvriers ou cadres. Même si Cortal Consors fait partie d’un grand groupe avancé socialement comme BNP Paribas, elle ne fait pas exception et cette problématique ne concerne pas uniquement l’Informatique.

Pour la CFDT, la question des conditions de travail est donc un dossier très important.  Le CHSCT est un acteur indispensable permettant d’intervenir à partir des situations vécus réellement par les salariés.

L’objectif final est de chercher avec ces derniers à trouver des pistes d’action permettant d’améliorer leurs conditions de travail pour leur bien-être, pour les préserver. L’expertise au sein de l’Informatique n’est qu’une première étape dans ce travail de terrain.

Parce qu’il en va de la santé des salariés, la CFDT souhaite que les réflexions soient élargies à l’ensemble de l’entreprise.

La CFDT a décidé d’être présent en nombre au CHSCT afin que le sujet des conditions de travail soit une priorité de la nouvelle instance.

1 octobre 2009

Point sur le CE du 24 septembre 2009

Nous nous en doutions, la rentrée sociale chez Cortal Consors est particulièrement chargée et agitée.

Elle avait pourtant débuté sous les meilleurs auspices avec la signature par la CFDT du 1er accord sur l’insertion des personnes handicapées chez Cortal Consors. Ce texte doit être la 1ère étape dans la construction d’une véritable politique en faveur de la diversité et contre les discriminations dans l’entreprise. La CFDT veillera pendant les 3 prochaines années à la bonne application de l’accord et agira afin que celui-ci soit encore meilleur.

                                 

L’actualité sociale s’est accélérée la semaine dernière avec les réunions sur 2 jours du CE, des DP et du CHSCT avec des points importants à l’ordre du jour.

Commençons par le CE qui a du d’abord régler des problèmes d’organisation suite à l’absence de 7 élus CFTC sur 8 à cause notamment des congés. Il a fallu redistribuer les rôles au sein de la délégation du personnel et la CFDT s’est retrouvée majoritaire avec 3 élus titulaires contre un seul pour la CFTC mais c’était suffisant en cas de vote.

Après le traditionnel examen des comptes, nous sommes entrés dans le vif du sujet avec la consultation du rapprochement de la Direction Administrative Commerciale et le Middle Office du Partenariat.

Pour la direction, les objectifs principaux sont de mieux harmoniser les procédures entre la clientèle directe et celle des partenaires mais aussi de mutualiser les moyens afin de réaliser des synergies de coûts.

La DAC va donc se transformer en Direction des Opérations en intégrant les opérations administratives du Middle Office Partenariat tout en conservant ses activités actuelles sauf les relations clientèles et la cellule Fiscalité.

Le Middle Office B to B devient le Support Relations Clientèle qui sera l’interface de l’ensemble des front office.

De plus, il s’occupera des tâches qu’OAV Dinan ne pourra, ou ne voudra, pas traiter dans le cadre du projet Schubert.

Cette réunion de consultation est en fait la 4ème réunion du CE mais malgré cela, il reste toujours autant d’incertitudes. En effet, il faudra attendre juin 2010 et la fin théorique du projet Schubert pour voir l’organisation de nouveau être modifiée du fait de l’intégration des activités évoquées précédemment. Le point positif serait enfin la mise en place d’un véritable middle office bourse mais il nous faudra attendre pour en être certain.

C’est particulièrement difficile dans ces conditions d’avoir une bonne visibilité d’une organisation qui va changer dans quelques mois. Comment des représentants du personnel peuvent donner un avis dans l’intérêt des salariés.

Beaucoup d’interrogations demeurent en ce qui concerne les conséquences d’une telle restructuration sur l’emploi et les conditions de travail. Elle avait eu des impacts avant même que le dossier arrive devant les élus du CE avec la fin de plusieurs contrats d’intérim : la mutualisation des effectifs étaient déjà en marche. Selon des calculs savants, les effectifs passeraient de 73 personnes à 71 entraînant la suppression de 2 postes. Pour la direction et les initiateurs du projet, cela est négligeable mais si l’on examine le détail des prévisions, on constate que les mouvements de personnel seront en fait plus nombreux. On nous a assuré que tous les salariés concernés ont été reçus en entretien et qu’ils auront leur mot à dire. Or, si certains refusent, que se passera-t-il en réalité ? Quelles seront leurs possibilités de reclassement ? Tiendra-t-on compte réellement de leur parcours afin de faciliter leur carrière professionnelle ? Autant de questions qui restent aujourd’hui sans réponse hormis les engagements vagues de la direction. Qu’en est-il aussi de la formation, de l’organisation interne des futures équipes ? Rien  de précis à ce jour mais nous avons appris qu’un processus d’accompagnement du changement sera mis en place pour faciliter la transition et, pourquoi pas, faire émerger de nouvelles solutions pouvant modifier l’organisation cible.

Si l’on détaille la structuration de la nouvelle Direction des Opérations, la grande nouveauté est l’intégration de la cellule Ouverture de Comptes au Middle Office Epargne. Il ne s’agit pas en fait d’une nouveauté mais plutôt d’un retour en arrière puisque les ouvertures de compte faisaient partie intégrante de l’activité de la Gestion avant de constituer une équipe à part entière et autonome. La CFDT s’était opposée à l’époque à cette séparation, comme quoi, elle est écoutée parfois même si ce sont des années plus tard.

Autres nouveautés : la Management Qualité Contrôle récupère les réclamations et la certification ISO sans que l’on sache, concernant cette dernière, qui s’en occupera. Les Relations Clientèles et l’équipe Fiscalité quittent la Direction des Opérations pour se retrouver au sein du Support Relations Clientèle.

Les élus CFDT ont donné, à l’unanimité, un avis défavorable au projet pour les raisons suivantes :

- alors que le rapprochement est évoqué depuis longtemps, il aura fallu attendre que l’entreprise soit en crise pour que le projet aboutisse. Il aurait pu être mené avant lorsque la situation financière de Cortal Consors était meilleure de façon à ce qu’un tel changement soit mieux accepter par les salariés. Au contraire, le fait que la réorganisation se fasse en ces temps difficiles dénote de la part de la direction une volonté de mettre en avant les réductions de coûts au détriment des aspects organisationnels,

- Il est inopportun de se prononcer sur une organisation appelée à être bouleversée dans quelques mois lorsque le projet Schubert sera opérationnel. Nous serons bien sûr vigilants pour en mesurer les véritables conséquences sur l’entreprise et les salariés,

- Beaucoup de questions restent en suspens sur les conséquences sociales de l’opération. C’est pourquoi nous serons à l’écoute des salariés concernés pour faire remonter tous les dysfonctionnements éventuels ainsi que leurs interrogations.

Autre sujets abordés : la cession de Cortal Consors Belgique à la société Fortuneo Arkea qui s’engage à conserver la totalité des effectifs soit 43 personnes. Il faut rappeler que la Belgique fut le théâtre de la création de la 1ère filiale de Cortal qui ne s’appelait pas encore Cortal Consors. Pour la direction, notre filiale belge connaissait de grandes difficultés financières mais la recherche d’un repreneur s’avéra fort difficile jusqu’à aujourd’hui.

De son côté, la CFDT déplore que la CFTC, en temps normal majoritaire au CE, n’ai pas jugé nécessaire de demander une consultation puisqu’il s’agit d’une opération capitalistique concernant l’entreprise.

Elle fait remarquer que cette cession donne encore plus de sens au terme « démantèlement » utilisé depuis le début des restructurations. Attention à ne pas tomber dans le côté « on vend les bijoux de famille ».

Il a été aussi question de la pandémie grippale avec notamment la présentation des mesures, décidées à l’échelon du groupe, destinées à faire face au risque que représenterait pour l’entreprise une forte expansion de la maladie. Le CE a autorisé la mise en place du télétravail en cas de passage au niveau 6 de la pandémie sachant que l’accord du salarié est obligatoire et en cas d’accord, celui-ci pourra à tout moment revenir au régime normal.

La CFDT reviendra sur ce dossier dans une communication concernant le CHSCT.

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28 septembre 2009

Retrouvez la CFDT Cortal Consors sur Twitter

twitter_hautParce que l’information circule de plus en plus vite, il est aujourd’hui nécessaire de se doter des moyens les plus modernes de communication.

Après la diffusion des tracts, la création de son blog, la CFDT Cortal Consors a décidé de rejoindre le réseau Twitter sur internet afin d’optimiser sa communication et chercher à être encore plus efficace.

Twitter, qu’est-ce que c’est ? C’est un site de microblogging qui permet à ses utilisateurs de diffuser des messages très courts de 140 caractères maximum sur n’importe quel sujet. Les internautes, selon leurs centres d’intérêt, peuvent suivre en s’abonnant tel ou tel blogueur.

Pourquoi Twitter ? Ce réseau nous a paru adapté pour diffuser rapidement des informations sous forme de brèves qui pourront être développées par la suite sur le blog ou dans le tract. Twitter permet de gagner en réactivité mais pour être vraiment utile, il doit être considéré comme un outil complémentaire et non pas comme un fin en soi.

Vous pourrez désormais retrouver la CFDT Cortal Consors sur le site internet de Twitter à l’adresse suivante :

http://twitter.com/cfdtcoco

Or, rien n’est jamais facile. En effet, il n’est pas possible de se connecter à Twitter à partir d’un poste de Cortal Consors faisant partie du réseau BNP Paribas. Notre chère maison-mère a bloqué un certain nombre de sites internet comme Facebook, Myspace, des sites de messagerie et bien sûr Twitter. Pour pouvoir les consulter, il faudra utiliser les micros en libre service à la cafétéria du 7ème étage de Rueil ou un ordinateur personnel.

7 août 2009

En finir avec des pratiques scandaleuses

Communiqué de presse de la Fédération CFDT des Banques suite à l’annonce par la direction de BNP Paribas du versement de bonus pour près d’un milliard d’euros

L’annonce par BNP Paribas de la distribution d’un milliard d’euros de bonus, essentiellement dans les activités de banque de marché, choque profondément les salariés de la profession dont la CFDT de se fait l’écho.

Les banques françaises sont toujours redevables à l’État et au contribuable de milliards d’euros sous forme de prêts ou de garanties. Les effectifs des banques françaises ont baissé de près de 2% en 2008 et le rythme des suppressions d’emploi s’amplifie avec des restructurations dans quasiment tous les groupes bancaires français.

Dans ce contexte, la CFDT condamne la reprise de la pratique de bonus exorbitants. La CFDTs’inquiète du retour dans les salles de marché de pratiques à risques et s’interroge en particulier sur la part prise dans ces opérations par les activités pour compte propre des banques.

Pour la CFDT, ce qui se passe en France comme à l’international est la démonstration que le code de bonne conduite proposé par les banques françaises et les orientations du G20 ne sont pas suffisantes. En particulier, ces règles n’abordent pas la question des volumes distribués. Tant que les volumes ne seront pas limités, les pratiques à risques perdureront.

Face aux risques que fait peser la sphère financière sur l’économie réelle, face au constat que la concurrence internationale annihile toute tentative d’autorégulation, la CFDT en appelle à la puissance publique pour prendre des mesures d’ordre réglementaire. C’est aux régulateurs et aux gouvernants de fixer de nouvelles règles du jeu.

C’est au gouvernement français d’annoncer des mesures dès vendredi alors qu’il reçoit les banques. C’est à l’Europe et au G20 d’agir rapidement et énergiquement pour que l’économie mondiale ne retombe pas dans le chaos pour payer le prix demandé par quelques apprentis sorciers. 

22 juillet 2009

Ordre du jour du CE du 23 juillet 2009

La prochaine réunion du CE aura lieu le jeudi 23 juillet 2009 à partir de 14h30

Voici l'ordre du jour :

- Approbation des procès-verbaux du CE du 25 juin 2009 et du 2 juillet 2009

- Activité/organisation

- Information sur la fusion du service de santé de BNP Paribas et de l'AMK

- Point sur la construction de l'immeuble de Nanterre (question CFDT)

- Questions diverses

La CFDT souhaitait avoir des informations sur le calendrier et la liste des fermetures des villages dans le cadre du plan de restructuration annoncé fin juin par la direction. L'objectif est que les salariés sachant le plus tôt possible à quoi ils doivent s'attendre. La question sera en fait abordée lors de la réunion plénière du CE du mois de septembre.

10 juin 2009

Manifestation intersyndicale du 13 juin : les salariés doivent se faire entendre

M5691374204010350432Face à la crise, les salariés attendent du patronat et du gouvernement des réponses concrètes aux problèmes qu’ils rencontrent.

La CFDT fait des propositions en termes d'emploi, de salaires, pour plus de justice sociale et pour préparer l'avenir.

ü Former plutôt que licencier : tout faire pour maintenir les salariés dans les entreprises, en utilisant les périodes de sous-activité pour les former et les qualifier davantage.

ü Favoriser l’accès au chômage partiel dans toutes les entreprises confrontées aux baisses d’activité.

ü Tout faire pour donner aux jeunes un emploi et des perspectives de carrière.

ü Arrêter les suppressions aveugles de postes dans la fonction publique.

ü Suspendre la défiscalisation des heures supplémentaires qui aggravent encore plus la situation de l’emploi et pénalise les salariés les plus précaires (intérim, CDD…).  

ü Permettre une répartition plus équitable des richesses :

             - par des salaires qui garantissent le maintien du pouvoir d’achat et reconnaissent réellement les compétences et le déroulement de carrière des salariés,

             - par une meilleure répartition des richesses produites par les salariés entre les entreprises donneuses d’ordre et leurs sous-traitants,

             - par une plus grande transparence des rémunérations des chefs d’entreprise pour limiter les avantages exorbitants obtenus par certains dirigeants.

ü Suspendre le bouclier fiscal et créer une nouvelle tranche d’impôts sur les hauts revenus. Ces mesures permettraient aussi de financer les différentes actions en faveur de l’emploi et des jeunes.

ü Permettre aux salariés et leurs représentants de peser sur les choix des entreprises en matière de stratégie économique et de répartition des richesses. Les entreprises qui reçoivent de l’argent public devraient aussi rendre des comptes.

ü S’engager avec les autres pays de l’Union dans la mise en œuvre de plans européens en faveur des secteurs qui feront les emplois de demain : l’énergie, les transports, le développement durable.

Sur toutes ces questions, c’est maintenant qu’il faut agir Pour se faire entendre et obtenir un véritable changement de cap, toutes et tous dans la rue le samedi 13 juin 2009

La CFDT appelle les salariés à participer nombreux à la manifestation interprofessionnelle régionale du samedi 13 juin

Parcours : Bastille - Montparnasse

Départ à 14h00

5 juin 2009

Elections Européennes 2009 : aux citoyens de s'exprimer

M5955704299033809209Les élections au Parlement européen ont une importance cruciale pour l’avenir de l’Europe, de la France et du monde. Les décisions des députés de Strasbourg ont une influence croissante sur notre vie quotidienne. Dans le contexte actuel de crise mondiale, le rôle de l’Union européenne pour proposer des solutions et les mettre en œuvre s’en trouve renforcé. Le choix de la CFDT est celui d’une Europe fidèle à ses valeurs de démocratie, de liberté et de solidarité. C’est pourquoi nous demandons aux candidats aux élections européennes de s’engager :

Pour une politique européenne de l’emploi, de l’innovation, du développement durable

L’Union européenne doit se donner les moyens de relancer l’économie et l’emploi par une politique commune et coordonnée avec celles des Etats membres, en :

• développant une économie de la connaissance par la formation initiale et professionnelle et par l’investissement en recherche et développement,

• investissant dans le développement durable,

• renforçant les capacités d’intervention des fonds européens pour aider les salariés à faire face aux mutations.

Pour une Europe de la cohésion sociale et de la solidarité

La crise actuelle démontre à quel point le social ne peut être subordonné à l’économique : deux dimensions pleines à intégrer. L’Union européenne doit agir pour :

• assurer cohésion sociale et dynamisme économique en incitant les Etats membres à favoriser une répartition équitable des richesses, soutenir le pouvoir d’achat, et assurer une protection sociale de qualité ;

• garantir des services publics de qualité pour tous ;

• favoriser les coopérations entre Etats membres au lieu de concurrences négatives, lutter contre le « dumping fiscal », et favoriser des fiscalités socialement justes ;

• renforcer les outils de solidarité avec les régions défavorisées, renforcer le budget européen en mettant en place des ressources propres, mettre en place un système d’emprunt au niveau européen pour développer des projets communs ;

• garantir la liberté de circulation dans l’ensemble de l’Union européenne et favoriser une politique de migration respectueuse des personnes et contribuant au développement économique, à la fois en Europe et dans les pays d’origine ;

• intensifier la lutte contre les discriminations et les inégalités, renforcer les outils de lutte contre la précarité, la pauvreté et l’exclusion sociale ;

• renforcer les moyens de concilier vie professionnelle et vie privée, lutter contre les temps de travail excessifs et les mauvaises conditions de travail ;

• renforcer l’intégration de la question sociale dans les traités européens ;

• impulser le dialogue social, outil privilégié dans la recherche des solutions adaptées aux différentes situations.

Pour une Europe active dans le monde

L’Union européenne joue un rôle de premier plan dans le monde pour la lutte contre le changement climatique et dans l’aide publique au développement. Elle est intervenue au G20 pour que des mesures soient prises en matière de régulation financière. Sa capacité d’intervention doit également jouer en faveur d’une prise en compte de la question sociale dans les règles du commerce mondial. Elle doit :

• agir pour l’intégration de clauses sociales dans les accords commerciaux prévoyant le respect des normes fondamentales de l’OIT,

• établir des règles européennes pour faire progresser la Responsabilité Sociale des Entreprises,

• agir dans les négociations à l’OMC et dans les accords bilatéraux pour des règles commerciales équitables, soutenant le développement des pays pauvres,

• approfondir l’action pour la régulation financière,

• poursuivre l’action pour la réduction des gaz à effets de serre.

La CFDT appelle tous les salariés à montrer leur attachement à la construction d’un monde plus juste, plus solidaire, plus respectueux de l’avenir de la planète, en participant au scrutin européen du 7 juin 2009.

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